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Mise au point sur les connaissances sur la mérule Serpula lacrymans Poème et prose sur la mérule, par Katia Hatsch
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En préparation
Un ouvrage d'environ 300 pages, sur la problématique des champignons lignivores dans le bâti, pour les professionnels
Première partie : Qu'est-ce qu'un champignon lignivore, définition, mycélium, sporophore, mode vie, macroscopie et microscopie.
Seconde partie : Les différents champignons lignivores dans le bâti (environ 220), basidiomycètes et ascomycètes et les types de pourriture
Troisième partie : Préconisations en amont afin de ne pas offrir un environnement propice au développement des champignons et préconisations en aval pour l'éradication des différentes espèces.
Glossaire et index |
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La fonge des Jardins Exotiques du Maroc avec 2 Gymnopiles particuliers
« Oh Maroc, je t'ai toujours aimé. (…) C'est finalement vers toi que je suis revenu, que j'ai essayé de réaliser, grâce à Dieu, mon rêve de jeunesse: un paysage à la mesure de l'homme où pâquerettes et boutons d'or ne se faneront jamais (…) C'est la poésie qui recrée les Paradis perdus, la science et la technique seules en sont incapables». Marcel François, Fondateur des Jardins Exotiques (1900-2000). Notre travail est le premier de son genre dans les Jardins Exotiques, il est dédié au fondateur de ces jardins et constitue une ébauche de travaux ultérieurs avec l’association tutelle. Une esquisse de catalogue est établie avec une description des différentes espèces; 17 espèces fongiques rencontrées ont été inventoriées, avec une dominance des psathyrelles, des ganodermes, et des coprins dont un est décor (C. disseminatus). Etude de 2 Gymnopiles : Les souches mortes de Quercus suber sont souvent colonisées par un complexe fongique de Gymnopiles très diversifié. Parmi ce complexe, nous avons rencontré Gymnopilus suberis et Gymnopilus norfolkensis, var. mamorensis. Ce dernier est décrit pour la première fois dans le monde.
Maison d'édition : Noor Publishing
Site Web: https://www.noor-publishing.com
de (auteurs) : Dr Mohamed HAIMED . Kénitra, MAROC et Patrick LAURENT Expert, Saint Dié des Vosges, FRANCE.
Numéro de pages : 52
Publié le : 21-03-2017
Catégorie : BIOLOGIE
Prix : 35.90 €
Mots-clés : Champignons, Maroc, Fonge, Gymnopiles, jardins exotiques. |
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Tous nos livres sont disponibles à la SEMHV 10, rue Gambetta à Saint-Dié-des-Vosges 88100 et sont dédicacés par l'auteur. |
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Les champignons
Les reconnaître et les trouver
Cet ouvrage est un Guide d'identification des espèces les plus communes, des bois et des prés. C'est aussi le résultat de 30 années de recherches passionnées sur les champignons.
Nouveauté 2010
Photo de couverture : Boletus aereus
Prix public : 5.50 €
Tirages en 2010 : 7000 exemplaires, 2011 : 5000 exemplaires et 2013 : 5000 exemplaires, soit 17 000 exemplaires.
Patrick LAURENT
EDITIONS SUD-OUEST |
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Champignons d'Alsace et des Vosges
TOME II : La plaine d'Alsace
Vous trouverez dans ce tome 2 : Une description de la plaine d'Alsace, avec sa vallée alluviale rhénane, ses Rieds et la forêt de la Hardt. Un chapitre consacré à la toxicologie avec la description des syndromes à incubation courtes et incubations longues, ainsi que les intoxications extrinsèques. Le volume est prévu comme le TOME I à 420 pages.
à paraître
TOME III : Le plateau lorrain
Le dernier tome sera consacré aux grandes forêts de feuillus, comme la forêt de Haye près de Nancy, le pourtour du massif côté lorrain... des chapitres seront consacrés aux champignons pathogènes des vergers, et les champignons lignivores des maisons ou des bâtiments.
à paraître |
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Liste rouge des champignons menacés d'Alsace. Liste élaborée sous la coordination scientifique de Patrick LAURENT SEMHV
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Liste rouge des champignons menacés d'Alsace
Patrick LAURENT
Dans les listes rouges de la Nature menacée d'Alsace in ODONAT 2003
La révision de la liste rouge des champignons d'Alsace est terminée, elle a été validée par l'UICN (Union mondiale pour la protection de la nature) et par le CSPN (conseil scientifique du patrimoine naturel d'Alsace) à STRASBOURG.
Une nouvelle publication de la Nature Menacée en Alsace, sera disponible en 2015 - Edition ODONAT Strasbourg. La liste rouge est disponible sur le site de notre partenaire ODONAT (Office des données naturalistes d'Alsace). |
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LE REGNE
Ils ne sont ni animaux, ni végétaux, mais appartiennent au règne autonome des Fungi. Oui, les champignons sont un règne à part. D’ailleurs et bien qu’ils aient été anciennement classés parmi les végétaux et notamment dans les Cryptogames (avec les mousses, les algues et les fougères) dont les organes reproducteurs sont cachés, leur structure et leur mode de vie les rapprochent davantage des animaux que des végétaux. En effet, ne possédant pas de chlorophylle, ils sont donc incapables d’effectuer la photosynthèse indispensable à la majeure partie des plantes. Ils se nourrissent par absorption d’éléments organiques présents dans leurs milieux, vivants ou morts. Ces derniers possèdent de la chitine propre à certains animaux et surtout les insectes. Les myxomycètes, qui il y a peu encore étaient classés parmi les champignons, font désormais partie d’un autre règne à part. Ils peuvent se déplacer sous forme de plasmode, un peu comme des amibes, dans leur vie végétative. Puis ils sont capables de se former un « squelette » ou du moins une structure en calcium afin de supporter leur partie fertile, dans leur mode de vie reproductrice.
En vente chez l'auteur 10 € |
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Les champignons en 1000 photos
Patrick LAURENT & Yves LANCEAU
SOLAR |
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Les champignons du Taennchel.
Présentation des champignons du massif vosgien, dans la partie située au Taennchel, au dessus de Ribeauvillé (68).
Textes et photos de Patrick LAURENT
Bulletin des Amis du Taennchel n° 21 - Club Vosgien - 2000 |
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Champignons du Mexique
Les champignons des parcs et jardins du Mexique par Gaston Güsmann, avec la participation de Patrick LAURENT |
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Revue scientifique et technique des monuments historiques MONUMANTAL |
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Patrick LAURENT, mycologue, expert en pathologie du bâtiment, membre de la Sté des Experts Bois à PARIS, vient de publier un article sur la problématique des champignons lignivores dans le bâti, dans la revue scientifique et technique des monuments historiques "MONUMENTAL", semestriel 2/2017.
La mérule et la
problématique des champignons lignivores dans le bâti.
La
mérule un fléau biblique, qui ces dernières années prend une ampleur
exponentielle. La faute à notre mode vie, nos méthodes d’isolation augmentant
le confinement de nos habitats, la mise en œuvre de matériaux modernes
inadaptés aux constructions anciennes, la méconnaissance de la biologie des
champignons et dans une moindre mesure, le réchauffement climatique.
Développement de la Mérule :
Phase
1 : une spore germe pour former
un mycélium primaire. Ce mycélium se lie à un autre mycélium primaire pour former
un mycélium secondaire sexué, qui pourra se reproduire par l’intermédiaire des
spores produites par une « fructification » nommée sporophore.
Phase
2 : la partie végétative de la mérule est un mycélium composé de filaments très fins ou hyphes (de 3 à 10 µm de
Ø (sauf les hyphes vasculaires qui peuvent atteindre 30 (40) µm)), qui
pénètrent le bois d'abord en surface puis ensuite en profondeur, en suivant les
cavités et canaux vasculaires et perforant leur paroi pour passer d'une cellule
à l'autre.
Phase
3 : en surface, les hyphes
s'agglomèrent et forment un réseau constitué de cordonnets blancs puis
brunâtres (syrrotes), dont l'aspect rappelle celle d'une toile d’araignée.
Phase
4 : les enzymes contenues dans
ce mycélium absorbe la cellulose et en conséquence décompose le bois en une
pourriture cubique, brune, généralement à gros pas (section des cubes 2,5 x 7
cm).
Phase
5 : une fois la décomposition avancée, le champignon forme des sporophores
(fructifications) d'aspect plissé de couleur rouille bordé d’une marge
blanchâtre.
Phase
6 : Ces sporophores émettent des spores (10 cm² produit entre 4 et 5 milliards
de spores) qui se répandent par les courants d'air et assurent la dissémination
de l'espèce. Les spores sont donc présentes dans l’atmosphère et n’attendent
plus qu’un environnement favorable pour se développer.
Les
différentes études scientifiques menées à ce jour permettaient d'indiquer que la
prolifération de la mérule pouvait progresser de 2 à (5) 8 (10) millimètres par
jour en surface (après la germination), nous savons aujourd'hui, grâce à des constatations de terrain et des expériences en notre laboratoire, que la mérule est capable de progresser jusqu'à 12 cm par jour.
Nos
observations viennent parfois contredire certaines certitudes trop bien
ancrées, mais malheureusement non vérifiées. Pourtant nous connaissons
désormais parfaitement les environnements qui conditionnent le développement
des champignons lignivores, dont la mérule, et les moisissures.
Conditions environnementales pour le développement de la
mérule :
Pour la mérule, quatre facteurs
sont indispensables et qui se résument à :
1. Présence d’humidité (pas d’eau = pas de champignons), entre 20% et 35% (cesse de
croître après 45%)
2. Confinement de l’air, qui se traduit par un manque de ventilation
3. Obscurité
obligatoire pour le développement du mycélium, cependant la lumière (même
discrète) est indispensable au développement du sporophore.
4. Présence de cellulose, que la mérule trouve dans le bois et ses dérivés
(carton, papier, matériaux biosourcés, coton...) Mais le bois n’est pas indispensable
à la germination de la spore qui mesure 5 x 11 µm, où quelques poussières
cellulosiques suffisent. C’est ainsi qu’on peut voir se développer une mérule
sur un mur sur plusieurs dizaines de m², sans un seul cm3 de
bois !
Quant
à la chaleur souvent évoquée, elle n’est pas un facteur déterminant. Dans les
référentiels FCBA et QUALIBAT, et sur d’autres documents techniques, desquelles
découlent de nombreuses expertises, il est écrit que la mérule ne peut se
développer qu’à partir d’une température de 20°, ce qui est absolument faux. Si
effectivement en laboratoire il est constaté une croissance dans des
températures optimales comprises entre 18° et 24°, il en est tout autre sur le
terrain. En effet, les mérules se développent la plupart du temps dans des
maisons inhabitées, abandonnées temporellement. Ces maisons ne sont alors plus
chauffées. D’autre part on constate qu’elles se développent aussi très souvent,
pour ne pas dire dans la majorité des cas, dans les sous-sols ou les caves qui
atteignent difficilement les 12° (15°). En fait, Le Mérule commence à se
développer vers 3° – 5°C. Les températures enregistrées dans les caves, sont
donc très inférieures à cet optimum thermique. Nous recevons des Mérules en
stade de développement, même en hiver quand les températures sont basses. Elle
cesse son développement vers 26° – 28°C, les écarts observés étant liés à
l’importance des autres facteurs conditionnant son développement.
Une
exposition de 15 minutes à 40° (45°), tue les filaments mycéliens (hyphes).
Quelques mises au point :
La mérule
est bien du genre féminin, il s’agit donc d’une mérule et non d’un mérule. Serpula
lacrymans (Wulf.) J. Schröter Meddn Soc. Fauna Flora fenn. 11: 21,
1885., est communément appelée, mérule pleureuse ou mérule des maisons. Son nom
scientifique est parfois écrit S.
lacrimans, la publication officielle ci-dessus, prouve que lacrymans
s’écrit avec un y.
La mérule ne forme pas de
rhizomorphes comme les Coniophores ou les Fibropores, mais des syrrotes. Ce sont des cordons mycéliens
spécifiques capables d’alimenter le champignon en eau.
Il est écrit qu’il existe
plusieurs mérules, où sont cités régulièrement les Leucogyrophana. Non, ces dernières ne sont pas des mérules et elles
n’ont pas les mêmes exigences. Mais il existe effectivement plusieurs mérules dont
deux en Europe : Serpula lacymans
(déjà citée) et S. himantioides (dite
mérule sauvage) et dans le monde, il existe aussi S. incrassata en Amérique, S.
tignicola en Russie, S. similis
en Asie, pour ne citer que celles-ci.
On parle aussi de constat ou
d’état parasitaire. Le mot est mal choisi, car il n’existe pas de parasite dans
le bâtiment. Ce sont certes des espèces nuisibles. Les parasites ne s’attaquent
qu’aux êtres vivants, or le bois mis en œuvre dans le bâti est mort. Il s’agit
donc d’espèces saprotrophes (décomposeurs) et non de parasites.
L’analyse du champignon est indispensable.
Trop souvent le champignon est
« identifié » de façon plus qu’aléatoire par des "non sachants", encore
moins des spécialistes, ce qui n’est pas sans conséquences.
J’ai pu constater sur des
rapports d’analyse de laboratoires qui ont pignon sur rue mais non spécialisés
en mycologie, des erreurs grossières du genre :
Espèces végétales concernées : mérule. Les champignons ne sont en rien
des végétaux, ils en sont même très éloignés par leur mode de vie hétérotrophe.
Ils font partie d’un règne à part, les Mycètes (ou Fungi) depuis 1969.
Il est aussi conclut mérule,
sous prétexte de la présence d’une pourriture cubique. Si effectivement la
mérule produit une pourriture cubique, c’est le cas également pour plus de 2000
espèces de champignons saprotrophes. Il est malheureusement trop souvent conclu
à la présence de mérule, sur la seule existence de ce type de pourriture
cubique !
L’amalgame est fait entre
moisissure et champignon. Toutes les moisissures sont des champignons, mais
surtout pas l’inverse. La mérule n’est en aucun cas une moisissure. Les moisissures,
des micromycètes, ont des modes de vie bien différents. On ne parle pas d’infection
par les champignons, mais bien d’infestation.
Le prélèvement d’échantillon est
donc indispensable en cas d’infestation. Le morceau prélevé, environ 5 à 10 cm²
est ensuite adressé à un laboratoire mycologique pour être identifié. On
connaît alors à qu’elle espèce on a à faire, à quel type de pourriture
(cubique, fibreuse, alvéolaire ou molle) et ont peut alors donner les
préconisations en matière de traitement.
Il n’existe pas de norme ou de
nomenclature spécifiques, pour l’évacuation ou le traitement des déchets issus
de matériaux infestés par des champignons. Ils sont donc considérés comme des déchets "inertes" du BTP et peuvent donc être accepté en déchetteries.
Les traitements curatifs :
Nous considérons 4 types
d’interventions :
1—Champignons développant des
syrrotes
Mérule : Serpula lacrymans = Décrépissage et injection de fongicide dans les
maçonneries, brûlage des surfaces infestées, dépose des bois cariés
2—Champignons développant des
rhizomorphes
Coniophores, Fibropores et Astérostromes : Décrépissage et pulvérisation des maçonneries, brûlage des surfaces
infestées, dépose (ou purge) des bois cariés
3—Champignons ne développant pas
de syrrotes ou de rhizomorphes
Polypores, Trechispora,
Grandinia, Lenzites…
Pas de traitement des
maçonneries
Dépose des bois cariés
(pourris), purge et bûchage possible à condition de traiter les bois secs et
sains en amont et en aval de l’infestation
4—Champignons ne développant pas
de syrrotes ou de rhizomorphes
Pezize, Coprin…
Pas de traitement. Un simple
assèchement du milieu suffit à tuer les champignons
Dans tous les cas :
1. Résorber les causes d’humidité
2. Assurer une parfaite ventilation
Un mycélium mort, même
réhumidifié ne peut plus se développer. Là encore, l’expertise effectuée par un
spécialiste peut éviter un traitement, lourd, long, onéreux et surtout
inutile.
Un traitement chimique nécessite
les étapes suivantes :
1. La dépose des matériaux,
cloisons, enduits.
2. Dépose des bois cariés
par une pourriture cubique.
3. Le décrépissage,
piquetage, brossage des murs.
4. Le brûlage des murs
(voire du sol), pour, d’une part, brûler les spores (quand elles sont présentes)
et d’autre part, brûler le mycélium souvent niché dans des endroits profonds et
inaccessibles. Ce brûlage a aussi l’avantage de carboniser ce mycélium et donc
de bien voir la zone infestée !)
5. Le perçage de trou
d’injection tous les 25 à 30 cm, en quinconce, sur les 2/3 de l’épaisseur du
mur.
6. L’injection de fongicide
dans les maçonneries. (A savoir qu’à ce jour, aucun produit n’est homologué
pour être injecté dans les maçonneries).
* Un traitement par AIR CHAUD suivant la Norme EN 14128 (juillet 2004) peut être effectué.
Traitement préventif :
Le seul traitement préventif contre la mérule, est d'assurer un environnement sec, bien ventilé, et donc non propice au développement de celle-ci.
Notre laboratoire travail d'ailleurs à l'expérimentation de différentes méthodologies, comme le traitement par AIR CHAUD, ainsi qu'à d'autres types comme les micro-ondes, ou encore les lampes infrarouges.
Référentiels :
1.
FCBA
DQ Cert. 16-310
2.
QUALIBAT
1532
3.
SEMHV
R17-001
Patrick LAURENT, mycologue, expert en pathologie du
bâtiment, expert près la Cour d'Appel de Nancy, membre de la Sté des experts bois, enseignant vacataire à l'Université de Lorraine (ENSTIB) - Laboratoire
mycologique et cabinet d’expertise SEMHV. 10, rue Gambetta – 88100 SAINT DIE
DES VOSGES
semhv@merule-expert.com www.merule-expert.com tel. 03 29 57 14 97 ou 06 25 29
06 72.
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Champignons d'Alsace et des Vosges |
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Ouvrage paru en mai 2015
Champignons d'Alsace et des Vosges TOME I - Le massif vosgien
Après une présentation de la montagne vosgienne, nous présentons la place des champignons dans le monde vivant, suivi de leur mode de vie. Nous introduisons ensuite la notion d'espèces déterminantes.
Chaque chapitre décrit le type d'habitat, présente trois espèces déterminantes, suivies des champignons caractéristiques de cet habitat. 420 pages, + de 500 espèces
par Patrick LAURENT - disponible chez l'auteur et en librairie régionale (Alsace Lorraine et environs)
Editions St-Brice
Tous nos livres sont disponibles au 10, rue Gambetta à St-Dié 88100 (rez-de-chaussée).
PRIX : 31 € - pour COMMANDER |
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Présentation de la liste rouge à L'ENA de Strasbourg en 2015 |
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Patrick LAURENT a présenté la liste rouge des espèces de champignons menacées d'Alsace. Projet qui lui tenait à cœur, puisqu'il est l'auteur de la première liste rouge des champignons d’Alsace, publiée en 2003 par ODONAT. Cette révision s'imposait donc 11 ans après celle-ci, afin d'actualiser les menaces qui pèsent sur la fonge de cette région. A l'occasion de ses 20 ans d’existence, ODONAT a organisé ce colloque le vendredi 6 novembre 2015 à l’Ecole Nationale d’Administration à Strasbourg. Intitulé « Biodiversité en Alsace : menaces et reconquêtes », cet événement a pour objet de présenter un état des lieux sur l’évolution de la biodiversité en Alsace, à travers les résultats présentés dans ce Livre rouge. Il a permis de réunir plus de 200 personnes pour la présentation du Livre rouge l’après-midi et la conférence du soir, parmi lesquelles des naturalistes débutants ou confirmés, des professionnels de l’environnement, des scientifiques...
Patrick LAURENT n'a pas manqué de rappeler le rôle non seulement important, mais primordial de la fonge, même si les colloques et les nombreuses publications sur la biodiversité, passent sous silence cette partie du monde vivant, pourtant incontournable, avec plus de 200 000 représentants connus à ce jour. |
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Liste rouge des champignons menacés d'Alsace
Coordination scientifique :
Station d’Etudes Mycologiques des hautes Vosges (SEMHV)
Structures contributrices : Sattion d'études mycologiques des hautes Vosges, Société mycologique du Haut-Rhin, Société mycologique de Strasbourg et ODONAT.
Animation du comité d’évaluation de la Liste rouge :
Patrick LAURENT Expert (SEMHV)
Membres du comité d’évaluation :
Patrick LAURENT (SEMHV)
Sylvia BASTOS (SEMHV)
Jean-Luc MULLER (SMHR)
Daniel DOLL (SMHR)
Dominique SCHOTT (SMS)
Labellisation et validation de la Liste rouge :
Avis favorable émis par l’UICN le 8 septembre 2014.
Avis favorable émis par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel le 4 décembre 2014.
Citations recommandées :
Citation du chapitre :
LAURENT P., J.L. MULLER, D. SCHOTT, 2015. Les champignons supérieurs. In ODONAT (coord.), 2015. Livre rouge de la nature menacée en Alsace. Collection Conservation Alsace, Strasbourg : pp-pp
Citation de la Liste rouge :
SEMHV, SMHR, SMS, 2015. La Liste rouge des champignons supérieurs menacés en Alsace. In ODONAT (coord.), 2015. Livre rouge de la nature menacée en Alsace. Collection Conservation Alsace, Strasbourg : pp-pp
La fonge (champignons supérieurs ou macromycètes)
par Patrick LAURENT
100 000 espèces décrites dans le monde, 35000 espèces en Europe, 15000 espèces en France, 5587 espèces en Alsace.
Seuls les champignons supérieurs (macromycètes) sont pris en compte dans la liste rouge.
On ne connaît pas le nombre d’espèces de champignons dans le monde. En nombre d’espèces, on estime que le règne fongique serait au 2ème rang après celui des insectes… Si on estime le rapport de diversité entre le règne végétal et le règne fongique, il serait de l’ordre de 4 à 9. (il y aurait en effet de 4 à 9 fois plus d’espèces de champignons que de végétaux !) Le nombre d’espèces de champignons dans le monde est estimé à 1,5 million. Environ 100 000 sont connues, si l’on compte toutes les espèces de champignons (donc aussi les levures, les moisissures, les rouilles, etc.). En France leur nombre est estimé à 20 000.
L’inventaire est toujours en cours. La plupart de ces espèces sont également présentes en Europe. Environ 5000 d’entre elles produisent des chapeaux. Parmi ces dernières, les deux tiers produisent des ectomycorhizes vivant en symbiose avec les racines des plantes et notamment les arbres.
Tout au long de l’élaboration de cette liste rouge, j’ai été animé par par la nécessité d’attirer l’attention des autorités compétentes, celle des gestionnaires de milieux naturels, mais aussi celle des simples citoyens, sur l’importance écologique des champignons, incontournables organisme de la biodiversité, afin que leur protection soit ressentie comme composante essentielle de la protection de l’environnement en général.
Il m’est toujours difficile en effet, de lire une synthèse, voire un simple article sur la biodiversité d’un milieu, sans y trouver une note sur les champignons. Le rôle de la fonge est méconnu, voire inconnu, souvent sous-estimé. Pourtant le rôle des champignons dans la nature est crucial, il est le lien indispensable avec le monde végétal et par voie de conséquence le monde animal, sans qui ces derniers ne pourraient vivre.
De grands bouleversements ont été opérés ces dernières années concernant la classification du monde vivant ayant des conséquences sur la nomenclature de la fonge, accentués par les nouvelles connaissances dues à la maîtrise de la biologie moléculaire. Cependant, la mise à jour des bases de données concernant les champignons supérieurs prendra encore du temps, tout en sachant qu’elle est toujours en constante évolution.
Une chose est certaine, les champignons fascinent l’être humain pour des raisons multiples, l’aspect culinaire n’étant pas négligeable, mais les champignons tuent aussi, et ils inspirent en conséquence une certaine méfiance. Concernant les 5557 taxons présents en Alsace (4446 retenus pour la liste rouge), la grande majorité des espèces ne sont pas comestibles ou ne représentent aucun intérêt culinaire. Environ 300 espèces sont néanmoins comestibles, mais seulement une vingtaine d’entre elles valent vraiment la peine d’être cuisinées. Beaucoup sont toxiques et également une vingtaine d’espèces peuvent être mortelles. Depuis plusieurs décennies, on constate dans la région et notamment sur le massif vosgien, une pression de plus en plus importante exercée par les cueillettes de champignons. La cueillette de loisir représente peu de danger, mais les razzias organisées nuisent davantage aux biotopes producteurs de sporophores. La mobilité accrue, les congés et RTT rendant les cueilleurs plus disponibles et dans ce contexte on note le recul de certaines espèces comme les Girolles par exemple, mais pas seulement ; sans compter le piétinement des sols écrasant les mycéliums. En France, aucune espèce de champignon n’est protégée, on a même le droit de vendre des Amanites phalloïdes sur les marchés, seules deux espèces sont interdites à la vente : Le Gyromitre comestible et plus récemment le Tricholome équestre ! Traditionnellement les mesures de protection visent les milieux et concernant spécifiquement les champignons, le nouveau code rural limite la cueillette à 5 l par personnes et par jour, hors des réserves naturelles et des propriétés privées. Au-delà, un arsenal de sanctions sont prévues, pouvant aller jusqu’au délit. Dans notre pays, les champignons n’ont aucun statut administratif légal, en gros, ils n’existent pas. Pourtant des pays voisins ont pris des mesures de protection pour au moins une vingtaine d’espèces fortement menacées. Sachant que nos champignons sont, ou des symbiotes indispensables des arbres, ou qu’ils remplissent des fonctions essentielles dans la décomposition de la matière organique, notamment végétale et plus accessoirement animale et fongique, ou qu’ils agissent enfin comme des régulateurs de populations dans écosystèmes ou les climax ; la dégradation de la fonge devrait être prise au sérieux au plus haut niveau de nos instances publiques républicaines.
Sans champignons, pas de forêts
Ce slogan, je le martèle, au côté d’autres mycologues depuis plus de vingt ans et on pourrait facilement l’étendre à cette nouvelle version : Sans champignons, pas de vie. Si les forêts constituent dans notre région leur habitat par excellence, les endroits non boisés sont pour eux un autre refuge non négligeable.
Pour commander l'ouvrage 30€ : commander
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L’auteur est un passionné, il appartient à cette phalange de mycologues amateurs de haut niveau, il a réussi en autodidacte, à acquérir une connaissance approfondie du monde exigeant des champignons dits « macromycètes ». Il s’est formé auprès des grands noms de la mycologie nationale et alsacienne avec notamment le maître incontesté Paul Hertzog. Ne faut-il pas pour localiser une espèce et vu la fugacité d’apparition des sporophores, qu’un observateur compétent soit présent au moment venu ?
Domicilié dans les Vosges, Patrick LAURENT s’est tout naturellement attaché à l’étude des champignons du massif vosgien et voilà qu’il nous livre dans ce premier tome, les longues listes de ses récoltes et trouvailles, regroupées en ensembles végétaux à larges spectres à travers le massif.
Au fil des pages apparaissent bien des raretés, des observations inédites élargissant nos connaissances sur la répartition des espèces. En tête de chapitres, consacrés à des entités assez vastes, l’auteur tente un essai intéressant, celui qui consiste à proposer une terminologie nouvelle, récemment introduite. Il désigne trois espèces comme étant représentatives de ces entités et nommées respectivement « espèce parapluie », « espèce déterminante » et « espèce caractéristique ». L’avenir nous dira la maniabilité de ces concepts, liée à la fiabilité de leur définition. Nul doute que l’on devrait pouvoir progresser vers un rapprochement avec les concepts de phytosociologie dûment éprouvés, d’espèces caractéristiques, différentielles, de groupement végétaux plus étroitement définis. Les données accumulées dans cet ouvrage pourront y contribuer.
Le livre fourmille de découvertes hautement intéressantes sur la répartition des espèces sur des extensions altitudinales jusqu’ici non recensées. Qu’il me soit permis d’en citer un exemple tiré du chapitre « forêt de ravins » qu’il intitule - érablaies sur éboulis -. Il y cite comme espèce parapluie, la rareté Hypsizygus ulmarius trouvée en 2004 sur orme de montagne dans la réserve naturelle du Frankenthal. Ce taxon actuellement en perdition, électif des ormes en milieu tempéré, était connu jusqu’ici comme centré sur le corridor rhénan, les allées urbaines bordées d’ormes. Or en Scandinavie, il est donné comme pas rare sur bouleau et tremble jusque dans l’étage subarctique. Voilà que la station de l’étage montagnard supérieur du Frankenthal fait le lien. Le présent ouvrage ouvre donc bien des perspectives. De plus, Patrick LAURENT nous fait découvrir des curiosités s’intéressant par exemple à de petits ascomycètes hautement spécialisés, comme cette minuscule espèce poussant sur crottes de Grand tétras au Gazon du Faing.
Je souhaite que cet ouvrage trouve un accueil très favorable auprès de la communauté mycologique et naturaliste en général, tout en félicitant l’auteur.
Roland Carbiener
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Les Champignons de France |
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Les Champignons de FRANCE
Sortie septembre 2015. 192 Pages, format 17x24, 300 espèces, 19,90 €.
PREFACE
« Ca se mange ? » C’est, de loin, la plus fréquente des questions entendues lors d’une exposition. Au point qu’elle finit par agacer les spécialistes. Allons, Messieurs les mycologues, pas trop de mépris pour ce réflexe ancestral qui est, qu’on le veuille ou non, à l’origine de bien des vocations savantes ! Mais il est vrai que l’attirance pour les champignons ne se réduit pas au seul instinct prédateur, héritage des lointaines cueillettes nourricières : ce serait oublier l’extraordinaire kaléidoscope des formes et des couleurs ; en même temps, correspondances flottant dans les limbes de la mémoire, la gamme des saveurs et surtout des odeurs, infiniment diverses, aux nuances subtiles et aux définitions si pittoresques ! Une promenade au royaume des champignons, ce peut être la fête de tous les sens ! Mais leur botte secrète, pour attirer et séduire, c’est le mystère : lieux d’apparition variés, insolites, déroutants parfois, et même lorsqu’ils sont liés à la présence d’essences sylvestres, c’est des inquiétantes profondeurs de la terre qu’ils surgissent en une nuit. Les Anciens y voyaient évidemment le surnaturel et la magie, et il en demeure des traces dans les noms vernaculaires tels que « trompettes des morts », « marasme des oréades » , les « ronds de sorcières » ... Surcroît de fascination, il peut nous envoyer ad patres aussi bien que nous régaler, cet être vivant longtemps annexé au règne végétal mais constituant désormais ( la sagesse populaire le pressentait - elle ? ) un règne autonome - on dit maintenant « royaume » - : le royaume fongique.
Est-ce pour cette raison que beaucoup d’entre nous ressentent, en reconnaissant un champignon dans sa cachette, une émotion qu’on n’a pas en découvrant une fraise des bois ? Il y a quelques années, cheminant sur un sentier forestier, j’entends une voix de stentor s’écrier : « Oh ! quelle merveille ! ». Dans un tel décor, j’aurais été à peine étonné de surprendre un satyre barbu, aux pieds de bouc, poursuivant une nymphe dans la bruyère. Ce n’était que Patrick Laurent, agenouillé dans la mousse, dans le creux de la main gauche une petite « chose » minuscule qu’il était le seul à voir et à considérer comme un champignon, dans la main droite une loupe, et autour de lui quelques néophytes médusés. Je ne me souviens pas d’avoir entendu la fameuse question : « ça se mange ? » ( mais c’est dommage : on n’a jamais trop d’occasions de rire) Ce fut en tous cas pour certains la révélation, sous forme d’électrochoc, qu’on peut trouver de l’intérêt à d’autres espèces que l’excellent cèpe ou la délicieuse girolle.
Le temps est passé, l’enthousiasme est resté intact. Patrick Laurent est un passionné qui a pour tout ce qui concerne les champignons une curiosité insatiable. Avec les années, il a accumulé les connaissances, acquis une rigueur scientifique indispensable aux recherches tout en affermissant ses compétences d’homme de terrain. Il est dans la mycologie comme un poisson dans l’eau. Il s’y est fait un nom et collabore avec les plus grands spécialistes. La passion, le talent, l’expérience et le savoir ont engendré ce livre qui, dans une présentation aisée, répond agréablement à ce qu’attend l’amateur. Les champignons y sont abordés de différents points de vue : la loi, les toxiques, les comestibles, les espèces rares, les espèces à protéger ... Chaque chapitre rend compte des toutes dernières découvertes, acquisitions et mises à jour, ce qui, notamment en matière de toxicité, est loin d’être accessoire. Les illustrations sont choisies dans un double souci esthétique et pédagogique, les photos prises sur le site de la récolte par l’auteur lui-même. Le texte, précis, comprend pour chaque espèce présentée une description méthodique complète et des indications sur le biotope : climat, nature du sol, supports, mycorhizes, époques d’apparition, fréquence. Un ouvrage sérieux, accessible et plaisant.
Christian BELEY
Auteur : Patrick LAURENT
EDITIONS SUD OUEST
Prix : 19,90 € |
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Installé à Wisembach depuis 23 ans, Partick LAURENT est devenu expert en mycologie. Il est seul en France à avoir ce titre. Patrick LAURENT partage aujourd'hui son temps à cette activité de mycologue professionnel. C'est lui qui a créé la Station d'études mycologiques des hautes Vosges en 2010. Il sera présent au salon du livre du FIG à Saint Dié des Vosges Plus d'info
Dernière publication
• Champignons d'Alsace et des Vosges, LAURENT Patrick, éditions Saint Brice, 2015
Biographie détaillée
Fruit de tente années de prospection sur le terrain, ce très beau livre de 400 pages présente plus de 500 espèces du massif vosgien, soit moins d’un cinquième de la richesse fongique de ce massif. Ce véritable trésor mycologique est une part très importante de la biodiversité du massif.Après une description de la montagne vosgienne, l’auteur replace les champignons dans le monde vivant. Après avoir décrit leur mode de vie, il introduit la notion d'espèces déterminantes. Chaque chapitre décrit un type d'habitat, puis trois espèces déterminantes du biotope concerné, suivi des champignons caractéristiques de cet habitat. Les différentes espèces de champignons sont regroupées par milieu, des Vosges du Nord aux Vosges du Sud, jusque dans le Sundgau, sans oublier les collines sous-vosgiennes et les milieux humides remarquables, passant des prairies vertes aux forêts variées.
Chaque espèce décrite comporte, après son nom scientifique, des indications concernant : la famille, le statut trophique, sa comestibilité ou toxicité, sa vulnérabilité et donc la place que nous proposons dans la liste rouge.Le début du livre présente les différents mycologues ayant œuvré dans la région depuis la création de la Société Mycologique de France née dans les Vosges en 1884, de Quelet, Forquignon et Mougeot, jusqu’à nos contemporains Hertzog, Rastetter, Trichies et Maurice. Il évoque également les différentes sociétés mycologiques des sept départements et des trois régions sur lesquels s’étale le massif, sans oublier notre Fédération Mycologique de l’Est fondée en 2001.L’auteur, Patrick LAURENT, est un autodidacte ; il a découvert le monde de la forêt et celui des champignons en suivant son père. La curiosité puis la passion pour ce monde plein de mystère l’ont vite conduit à en apprendre toujours plus au point d’être maintenant reconnu comme l’un des deux spécialistes français en mycologie. Il a créé la station d’étude mycologique des Hautes Vosges et il fait autorité dans notre région, en France et même à l’étranger.
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VOSGES MATIN Hebdomadaire |
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